La ligne de Brunel
« ...C’est vers 1870 qu’un Dieppois, Joseph Brunel, lieutenant des Douanes de son état, inventa un engin portatif et facile d’emploi pour porter secours aux personnes en train de se noyer près du bord.
L’homme était connu pour être un fameux sauveteur qui n’hésitait pas à se jeter à l’eau pour repêcher des marins en détresse.
Constatant que tout le monde n’avait pas les capacités physiques nécessaires ou être à même de pratiquer la natation, Brunel eut l’idée d’enrouler une cordelette autour d’une grosse bobine en bois, dans laquelle est niché un petit grappin, lui-même fixé à une extrémité de la cordelette.
Si la personne en train de se noyer est encore consciente, on lui jette la bobine flottante reliée à la cordelette qu’elle essaie d’attraper pour se faire ramener à terre. Dans le cas d’un corps inerte, il ne reste plus qu’à utiliser le grappin pour tenter d’accrocher la victime. Tout est relatif.
Mais il n’empêche que par rapport aux longues tiges en bois des traditionnelles gaffes, ou aux bouées fixées sur les ponts et impossibles à saisir lorsque l’on est sous l’eau, la ligne Brunel présente bien des avantages. Elle est livrée dans un étui en cuir, dont la boucle se passe dans le ceinturon des douaniers portuaires, qui en seront les premiers équipés... » (extrait d'un article de Kristian Hamon sur son blog)
Une paire de Jumelles Marine de 1900 marquée «André Sexer opticien de la marine » Passage Pommeraye Nantes.
Inauguré en 1843, sous le règne du dernier roi Louis-Philippe, le Passage Pommeraye doit son nom à un jeune notaire, Louis Pommeraye (Louis-Ange-Hyacinthe Pommeraye) né le 8 août 1806 et mort le 6 août 1850 à Saint-Père-en-Retz ( Loire inférieure), qui rêvait de transformer un quartier insalubre et mal famé digne des misérables, en un passage de commerces luxueux digne de ses modèles parisiens très en vogue.
Le loch à hélice est un instrument de navigation servant à estimer la distance parcourue par un bateau sur la mer et, par le fait même, sa vitesse.
L'hélice immergée du loch, maintenue en position horizontale grâce au poids en plomb, tourne sur elle-même et transmet sa rotation, par l'intermédiaire d'une ligne tressée, au compteur fixé à bord du navire. Chaque révolution de l'hélice, correspondant à une distance connue, fait tourner les aiguilles du compteur, enregistrant ainsi la distance parcourue par le bateau.
Il est alors possible d'estimer la vitesse du navire en fonction du temps écoulé.
Le loch à hélice exposé, est fabriqué en Angleterre par la compagnie Thos. Walker & Son Ltd. Inventé au XIXe siècle, le loch à hélice constitue une amélioration par rapport aux lochs à bateau des siècles précédents, qui utilisaient une corde comportant un certain nombre de nœuds. Le compteur des premiers lochs à hélice est installé à l'intérieur même de l'hélice. L'Anglais Thomas Ferdinand Walker est l'un des premiers à concevoir un loch dont le comppteur se trouve à bord du bateau. Il s'agit du modèle Cherub, breveté en 1878.
Le sextant a été conçu pour la navigation marine. Il permet de relever la hauteur angulaire d’un astre au-dessus de l'horizon. Il fut inven-té dans les années 1730 par deux personnes indépendantes l’une de l’autre : John Hadley (1682-1744), un astronome britannique, et Tho-mas Godfrey (1704-1749), un inventeur américain.
Il remplaça rapidement l'astrolabe et l'octant comme instrument principal pour la navigation.
Un sextant est composé d'une petite lunette, pour viser l'horizon, de deux miroirs (qui projettent l'image de l'objet visé), de filtres éventuels (pour le Soleil), d'un bras mobile et d'un arc de cercle gradué.
L'angle d'ouverture est de 60º, soit un sixième de cercle, d'où le nom de l'instrument.
Cet appareil est destiné à mesurer la hauteur d'un astre (Soleil, Lune, Étoiles ...) au dessus de l'horizon. Avec l'aide de tables astronomiques, on peut en déduire la latitude du lieu d'observation.
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